Everdell, c’est un super univers ludique qui est désormais disponible pour les jeunes joueurs grâce à Mon P’tit Everdell. Avec ses règles simples, le jeu qui propose à nos ptits joueurs de développer une stratégie et un bon départ dans la pose d’ouvriers.

Prêt pour l’aventure ?

Principe de Mon P’tit Everdell

Tout comme son grand frère, tu dois accumuler le plus de points à l’issue de 4 manches représentées par les 4 saisons. A chaque manche, tu vas placer un meeple sur un emplacement du plateau ou sur une carte préalablement acquise afin d’effectuer une action. Ces actions consistent surtout à gagner ou convertir des ressources ou gagner des points. Tu peux ensuite acheter une carte et le cas échéant, valider un objectif parmi les 4 de la partie. Ce sont les effets des cartes, les cartes elles-mêmes et les objectifs qui rapportent des points.

Déroulement de la partie

Chaque manche de Mon p’tit Everdell est divisée en trois phases: revenu, action et maintenance

1) Phase revenu

Les cartes plante te rapportent des ressources ou des points au début de chaque manche. Toute comme la version classique, avoir un revenu de ressources est indispensable pour acheter des cartes.

2) Phase action

Chacun à son tour, on placera un meeple sur un emplacement du plateau ou sur une de nos cartes qui permettent d’accueillir un meeple. En début de manche, on lancera des dés qui détermineront ce qu’on peut gagner en occupant un emplacement avec un dé.

Après avoir résolu l’action du meeple, on achète une carte du marché en payant le coût. Il y a différents types qui ont tous une utilité en fonction de ta stratégie:

• Plante: production de ressource à chaque manche
• Patte: tu peux placer un meeple dessus au lieu de le placer sur le plateau. L’action proposée est généralement plus intéressante et tu en as l’exclusivité
• Baluchon: effet à usage unique très intéressant
• Parchemin: effet permanent qui rapporte un bonus quand tu joues la carte ad hoc
• Moulin: rapporte des points en fonction d’un type de carte spécifique

Outre, ces symboles, les cartes sont soit des habitants soit des bâtiments. C’est surtout important pour les objectifs, les cartes moulin ou parchemin.

Pour finir, si tu as rempli les conditions d’une ou plusieurs tuiles objectif, tu peux les récupérer. Tu ne peux en prendre qu’une par type car il y a un exemplaire par joueur.

3) Phase maintenance

Le premier joueur change et on relance les dés pour renouveler les emplacements du plateau.

Verdict

Toute la famille adore Mon P’tit Everdell! Comparé à la version classique, on n’est pas coincé à cause des multiples possibilités. On produit facilement des ressources et les cartes sont abordables. On n’est pas non plus coincé par l’adversaire qui squatte une de nos cartes patte (certains regretteraient qu’on ne le fasse plus).

Il y a aussi une course pour remplir les objectifs mais moins punitive que la version classique. Etre moins rapide te fait juste gagner moins de points alors que dans Everdell, un seul joueur peut accomplir un évènement spécial.

Une mise en place adaptée

Pour les petits ou les moins familiarisés aux jeux de société, ils peuvent commencer avec une ou deux cartes plante. Celles-ci rapportent déjà un revenu et contribuent à remplir les objectifs plus rapidement. C’est vraiment bien pensé car tu sais déjà faire quelque chose dès ton premier tour et c’est motivant. Lors des parties suivantes, en fonction de l’écart, on peut réajuster la mise en place pour que la partie soit équilibrée. C’est un très bon point. Quant à la mise en place du jeu et l’entretien entre les manches, c’est vraiment rapide et intuitif.

Intuitif car dans Everdell classique, tout le monde n’achève pas une manche en même temps, Jon avait du mal avec ça d’ailleurs. En effet, le joueur pouvait jouer un meeple, placer une carte s’il avait les ressources nécessaires ou passer à la saison suivante: un concept original pour ma part qui évite un temps d’attente entre les manches (sauf à la fin de partie bien sûr).

6 ans, vraiment ?

J’avoue que même si les règles sont simples, il demande de la réflexion pour bien combiner les différentes cartes. A 6 ans pour un non-joueur, c’est donc pas évident. Gabriel qui a 6 ans, n’a pas de problème mais il joue depuis qu’il a 9 mois donc sa situation est biaisée.

Conclusion

Mon P’tit Everdell est une belle entrée de gamme pour découvir dans le monde des initiés. Certes, certains pensent qu’il n’est pas fait pour les ptits de 6 ans non joueurs. Néanmoins je le recommanderais et conseillerais de l’apprivoiser avec plusieurs parties car les jeux qui sont trop accessibles, on passe vite à autre chose.

Fiche Technique

Auteur: James A. Wilson
Illustration : Jacqui Davis et Andrew Bosley
Editeur : Matagot
Distribution: Asmodée
Joueurs : 1 à 4
Durée : 30 minutes 
Age : 6+ 
Jeu offert par Matagot, mercieke !