
C’est arrivé près de chez DJUF #5: Le Doudou et le dragon
Tandis que chez la plupart des étudiants, juin rime avec examen, chez nous, c’est le Doudou ! C’est pourquoi on va vous parler de Doudou et de Dragon ! Petit rappel: le Doudou est une fête annuelle qui se fête à Mons et l’une des scènes emblématiques, c’est le combat de Saint Georges contre le Dragon. C’est pourquoi on aborder les chouettes jeux traitant du Dragon !
NJoy Games
Avant de parler de jeux, on aimerait vous rappeler une enseigne incontournable de Mons et du milieu ludique : la Taverne Njoy Games ! Yves en a fait un très bel article, c’est pourquoi il faut combiner le folklore et les jeux ! Gioa et Anthony sont des passionnés du jeu qui gèrent une taverne et une boutique de jeux et vous partagent leur passion ludique autour d’une bonne pinte et d’un médiéval et fantastique unique !

Les dragons chez Daniel
Etant né trois semaines avant l’année du dragon, je peux un peu me considérer comme un dragon, surtout étant un lapin de feu. Donc pour les jeux de dragons il y en a deux que j’adore et je pense que Jon et Yves ne diront pas le contraire : Wyrmspan et Flamecraft.
Flamecraft
Ce jeu combine parfaitement un beau matériel, un thème draconique kawai et une mécanique accessible avec de la profondeur. Tu as le choix qu’à deux actions mais le jeu offre plein d’effets liés aux lieux et aux dragons ! On gagne des dragons, des points et des ressources. Le tout est de bien combiner les possibilités ! Les règles sont d’ailleurs limpides avec une chouette fiche de rappel. C’est encore un gros coup de coeur !
Wyrmspan
Si je dois choisir entre Wingspan, Finspan et Wyrmspan, je choisis ce dernier sans hésiter. On n’a pas juste collé le thème dragon à Wingspan. Le jeu offre la possibilité d’excaver pour accueillir nos dragons, d’avancer sur une piste draconique rapportant des bonus non négligeables. Le must est tout de même le faire de gagner des pièces actions permettant de jouer plus de tours sur une manche ou justement d’en économiser pour la manche suivante. J’adore ce jeu !
Les Dragons chez Jon
Ils sont beaux les dragons, ils sont forts (surtout quand ils sont blancs aux yeux bleus) et peuplent notre imaginaire fantastique.
Mais en vrai, quand j’y réfléchis, je n’ai pas tant de jeux de plateau qui me parle vraiment de dragons. C’est plus des invités de marque que des personnages centraux.
Bien sur, quand je pense à des dragons « vedettes » de jeu, je pense directement à Flamecraft, oui Daniel, je ne te contredis pas sur l’excellence de ce jeu. Wyrmspan, j’étais plutôt mitigé après la partie. Je pense aussi à Dragon Ranch, ce jeu qui nous apprend à faire notre élevage de dragon qui est à la portée des plus jeunes, mais à la stratégie des plus aguerris.
Bad Bones

J’aimerai quand même rendre hommage à un dragon ludique belge de mon coté : le dragon rouge de Bad Bones. Un jeu belge, une fois.
Dans Bad Bones, vous affrontez certes des squelettes, mais une des construction pour vous protéger est le dragon, permettant d’expulser des squelettes dans toutes les directions (de préférence loin de votre village et de votre tour). Ce puissant dragon a même l’honneur de figurer sur la boite de jeu.
Un mode compétitif sans pitié, ou un mode coopération, plein de pitié. Ce jeu saura vous combler.
Roll Player

Les Dragons peuvent aussi être des invités de marque dans le jeu Roll Player et son extension Monstres et Sbires.
Dans Roll Player, vous allez « monter » les capacités de votre personnage d’heroic-fantasy. Avec des dés, vous aller donc augmenter force, intelligence, charisme, … pour remplir vos objectifs de forme et d’alignement.
Et grâce à l’extension « Monstres et Sbires », vous pourrez affronter de terribles créatures avec vos capacités ainsi évoluées. Pour moi, cette extension est un « must-have » au jeu. Vraiment.
Dans le jeu de base, Dragonkin est un personnage de base que vous pouvez jouer. Et c’est un dragon humanoïde. Et les dragons humanoïdes sont tellement plus classes qu’un Halfelin ou qu’un Elf non?
Grâce à l’extension vous pourrez affronter des monstres majeurs et entre les Démons et les Manticores se cache aussi des dragons, bien entendu.

Les Dragons chez Yves
Forcément, comme mes deux compères, difficile quand on parle Dragons de ne pas penser à Wyrmspan ! Il faut bien avouer que cet opus de la série des Xspan a ravi la vedette chez nous. Et la lecture du petit livret qui décrit chaque dragon du jeu en vaut la peine !
Mais c’est loin d’être le seul jeu avec des dragons auquel on joue à la maison. Et c’est tout d’abord au jeu le plus joué de notre ludothèque que je pense, Res Arcana ! Un jeu de construction de moteurs en huit cartes, avec lesquelles il va falloir se débrouiller pour prendre de vitesse ses adversaires dans une course aux points. Et parmi les précieux artefacts auxquels on peut recourir, il y a bien sûr les Dragons ! Pas toujours faciles à sortir vu leur coût en essence, ils sont au coeur de belles combos avec certains lieux de puissance. Et la menace de la perte d’essences qu’ils peuvent entraîner pèse dans la guerre psychologique contre ses adversaires ! Un de nos jeux préférés à Blandine et moi .
The Vale of Eternity
Plus récemment, c’est un autre jeu de construction de moteurs qui a amené des Dragons sur notre table. Dans Vale of Eternity, parmi toutes les créatures fantastiques que l’on peut invoquer se cachent de puissants Dragons. Comme dans Res Arcana, ils ont en général de puissants effets, mais à un coût élevé. Vale of Eternity est un peu plus opportuniste que Res Arcana, puisqu’il faudra sans cesse s’adapter aux cartes du marché. Mais j’adore les combos parfois explosifs qu’il permet. Quelle satisfaction d’être à la traîne au score, et de gagner la partie sur un coup fumant qui vous rapporte 30 points d’un coup !
River Dragons
En remontant un peu dans le temps, je pense également à River Dragons. C’est un jeu qui a vraiment réussi à s’installer parmi les classiques : il est sorti en 2000 sous le nom de Les Dragons du Mékong, et il vient tout juste de recevoir une nouvelle édition cette année. Etre toujours édité après 25 ans, c’est plutôt pas mal pour un jeu de société. Il faut dire qu’il a de beaux atouts. C’est un jeu de programmation assez chafouin, jouable jusque 6 joueurs (c’est là qu’il est vraiment le meilleur).
Le principe est simple, il suffit de faire traverser la rivière à son personnage. Et pour cela, on pourra poser des pierres, des planches, faire avancer voire sauter son personnage à l’aide ses cartes. Sauf que vos adversaires vont faire de même, et que leurs plans peuvent interférer avec les vôtres. Ca chouine très vite autour de la table, dans un joyeux bazar. Il sort toujours régulièrement quand on chercher un jeu pas trop compliqué qui va mettre l’ambiance autour de la table… avec des amis pas trop susceptibles…

Drakon
Enfin, comment ne pas évoquer un des premiers jeux de société « modernes » que j’ai acheté, j’ai nommé Drakon. Lui aussi fait figure de grand ancien, étant sorti pour la première fois en 2001. J’ai acheté en 2006 sa 3e édition, en anglais, car il faudra attendre 2015 pour une traduction française. Dans Drakon, vous jouez des aventuriers en route pour piquer le trésor d’un Dragon. Sauf que le Dragon était bien réveillé et vous a capturé. Pour s’amuser un peu, il propose un petit jeu. L’aventurier qui rassemblera le premier 10 pièces d’or en s’aventurant dans les couloirs de l’antre du Dragon sera libre. Les autres… n’auront plus à s’inquiéter de l’or…
A chaque tour, on va pouvoir jouer une nouvelle salle pour étendre les couloirs de l’antre, ou se déplacer dans une salle adjacente. La plupart des salles ont des effets qui s’activent quand on y entre, et chaque personnage a une capacité spéciale. C’est chacun pour soi, et tous les coups sont permis ! En parlant de jeu chafouin, celui-là est en haut du panier à la maison ! Et pour l’époque, les figurines des aventuriers et du dragon sont vraiment superbement sculptées. Je m’étais promis de les peindre quand je l’ai acheté… ce n’est toujours pas fait…
