
Microgames : Les bons contes font les bons ennemis
AprĂšs « Au Griffon Fonfon« , je continue mon exploration des Microgames de Matagot avec « Les bons contes font les bons ennemis« , un titre qui me parle tellement fort. En effet, j’aime les jeux sur base des contes, et en plus j’adooooore me faire des ennemis en jouant. Vive le compĂ©titif.
Le concept de Les bons contes font les bons ennemis
Nous avons retrouvĂ© les pages des contes mĂ©langĂ©es. L’objectif est de rĂ©unir tous les personnages selon leurs affinitĂ©s.

Des cartes recto-verso
Chaque carte est dessinĂ©e recto-verso avec le mĂȘme personnage. La diffĂ©rence est qu’il y a une face rouge pour le joueur rouge et une face bleu pour le joueur bleu.
Chaque joueur a devant lui 2 cartes dans sa réserve. A tour de rÎle, chacun va piocher une carte à mettre dans sa réserve et va placer une carte de sa réserve dans le schéma de la manche, la face de sa couleur visible.
Le jeu se joue en 3 manches. La premiÚre manche consiste à faire un rectangle de 3 x 5 cartes. La 2eme manche, un carré de 4 x 4 cartes et la derniÚre manche, un triangle de 7 x 4 cartes.
Les bons amis et les bons ennemis
A la fin de chaque manche, nous allons compter les points. Le joueur qui a le plus de points gagne la manche, peu importe la différence de points.
Les points se comptent selon les cartes posĂ©es. Par exemple, le grand mĂ©chant loup gagne 2 points s’il est Ă cotĂ© du chaperon rouge, 1 point par petit cochon Ă cotĂ© de lui, mais perd des points s’il est Ă cotĂ© du bucheron.
Le gagnant de la partie est celui qui a remporté 2 manches sur les 3.
Mon avis sur Les bons contes font les bons ennemis
Encore une fois, un microgame qui s’explique en 2 minutes, ça fait du bien.
Pour ce jeu nous avons fait le pari de le jouer sur une petite tablette dans le fauteuil. Pari « presque réussi ». La 3eme manche tient difficilement dessus, il a fallu magouiller.

Des illustrations charmantes
Je lĂšve mon chapeau tout d’abord aux illustrations. Des dessins sympas, sobres et efficaces. Nous nous retrouvons bien catapultĂ©s dans l’univers des contes avec des illustrations dignes d’un livre.
L’iconographie de points et d’appartenance aux joueurs (bleu ou rouge) est parfaite pour ĂȘtre comprise immĂ©diatement.
Un concept efficace
De simples cartes et une pose en forme. Simple, mais par contre, quelle réflexion derriÚre !
Un vrai jeu calculatoire pour prĂ©voir les suites de personnages. Si la toute premiĂšre partie fait qu’on se mĂ©fie des surprises et des cartes pouvant nuire Ă notre score, dĂšs la 2eme manche, nous sommes dans le bain. On a vu toutes les cartes passer, et on sait ce qui nous attend.
Du coup, on ne pose pas ses 3 petits cochons n’importe oĂč, on sait que nos ours sont puissants, et surtout que la mĂ©gĂšre et la sorciĂšre peuvent « mettre le brun ».
Des batailles rapides
Chaque carte posĂ©e mĂ©rite de rĂ©flĂ©chir un peu. Si on ne sait pas scorer, est ce qu’on sait ennuyer son adversaire ? Et surtout, lui faire marquer le moins de points possible ?
La menace de MĂ©gĂšre, qui permet de retourner une des cartes adjacentes pour « voler » une carte Ă l’adversaire, ou la menace de la sorciĂšre, qui Ă©change sa place avec une des cartes adjacentes, impose une certaine pression.
Encore plus comme on joue carte sur table, et que notre rĂ©serve de cartes est visible. On sait que l’autre a ces cartes perturbatrices, et on sait qu’il ne va pas hĂ©siter Ă s’en servir.
Le jeu porte bien son nom, parce qu’en effet, on va beaucoup jouer en fonction de l’adversaire, et tenter de le bousculer, ou de le piĂ©ger, autant qu’on va tenter de scorer nous-mĂȘme.

Fiche Technique de Les bons contes font les bons ennemis
Auteur : John Kean
Illustrateur : Marty Cobb
Editeur : Matagot
Distributeur: Asmodée
Temps de jeu : 30 minutes
Age : 8+
Joueurs : 2
Jeu offert par Asmodée Belgique, Merci !