Evénements

1Úre édition du salon YouPlay

Du 11 au 13 mars dernier avait lieu la Made In Asia Ă  Brussels Expo, un salon pour les fans de cosplay, de manga, de jeux vidĂ©o, mais aussi la prĂ©sence d’un tas de gens dont nous n’avons jamais entendu parler venus signer des autographes, tout ça et plein d’autres choses ; le paradis de la culture pop-geek asiatique.

Cette annĂ©e, pour la premiĂšre fois, on y trouve une belle partie jeux de sociĂ©tĂ©, c’est le salon YouPlay. Et bien sĂ»r, c’est pour celui-ci que nous nous sommes rendus sur place. Les 2 salons rĂ©unis forment plus de 20.000 mÂČ de divertissement.
Al était également sur place comme visiteur, ainsi que Valda qui animait des tables pour Asmodee.

La file, tu feras.

Cowmic et moi-mĂȘme avons profitĂ© du festival (parce que oui, je prĂ©fĂšre dire festival que salon) le samedi uniquement. Sur place vers 9h15, c’est parti pour attendre l’ouverture des portes et l’accĂšs Ă  YouPlay.
Une attente certes, mais ce n’est pas le divertissement qui manque ; de jolis costumes, et des moins jolis, en passant par les hors-sujet et les gens en combi-pyjama, ainsi que ceux qui prĂ©paraient leur parade de Free-Hugs, et ça, il y en avait un sacrĂ© paquet.
Bref, pas de quoi nous ennuyer en attendant les 12 coups de 10h.

Dédale est dans la place

A peine entrĂ©s, nous traversons aussi vite que possible la partie boutiques de Made In Asia pour rejoindre directement l’endroit qui nous intĂ©resse : la partie « jeux de sociĂ©tĂ© ».
Tout un tas d’éditeurs Ă©taient prĂ©sents, nous vous parlerons ici de ce que nous avons pu tester.
C’est assez calme pour l’instant du cĂŽtĂ© des jeux de sociĂ©tĂ©, on en profite pour faire le tour de la zone et saluer les gens.
L’avantage du peu de monde prĂ©sent pour l’instant est que nous avons le choix
 Que va-t-on tester ?

La premiĂšre dĂ©couverte de la journĂ©e est pour Quadropolis de Days of Wonder. On n’est pas super excitĂ© par le design de la boĂźte, mais on voulait le tester.

Quadropolis


Nous testons une partie « Classic », il existe également un version « Expert ».
La partie se dĂ©roule en 4 manches. La seule action possible est d’envoyer un de vos architectes sur un chantier, vous aurez justement 4 architectes disponibles Ă  utiliser lors de chaque manche.
Vous incarnez le maire d’une ville en plein dĂ©veloppement, Ă  l’aide de vos 4 architectes, vous devrez faire construire diffĂ©rentes sortes de bĂątiments (habitations, commerces, ports, usines, services publics, parcs).

Un plateau central accueillant les tuiles bĂątiments disponibles est placĂ© au centre de la table, chaque joueur a devant lui un plateau vide de 16 cases (4 sur 4) reprĂ©sentant sa ville, qu’il devra complĂ©ter avec les bĂątiments qu’il acquiert. Vos architectes sont numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  4, si vous pointez une ligne du plateau central avec votre architecte n° 2, vous devrez prendre le 2Ăšme bĂątiment sur cette ligne pour le placer sur la 2Ăšme colonne ou 2Ăšme ligne de votre plateau perso. Si c’est l’architecte n°3, vous prendrez le 3Ăšme bĂątiment pour le placer sur la 3Ăšme colonne ou 3Ăšme ligne de votre plateau, et ainsi de suite. AprĂšs avoir pris votre tuile, vous placerez au mĂȘme endroit le pion urbaniste, ce pion empĂȘchera le joueur suivant de pointer cette mĂȘme ligne, et donc de restreindre ses possibilitĂ©s.

Selon l’endroit oĂč vous placerez tel ou tel bĂątiment, vous gagnerez des PV en fin de partie. Par exemple, les parcs vous rapportent des PV s’ils sont entourĂ©s d’habitations, les usines si elles sont entourĂ©es de commerces et/ou de ports, 
 VoilĂ  pourquoi il vous faudra ĂȘtre attentif et stratĂ©gique quant Ă  la prise et Ă  la pose de vos bĂątiments, une petite fiche perso vous rappelle tout ça.
Chaque bĂątiment vous rapporte en gĂ©nĂ©ral des « ressources », il en existe 2 diffĂ©rentes : des habitants (meeples bleus) ou des barils d’énergie (barils rouges), ces ressources seront disposĂ©es quand bon vous semble vous vos bĂątiments. Il est indiquĂ© en bas de chaque tuile ce dont elle a besoin pour ĂȘtre alimentĂ©e, activĂ©e si vous prĂ©fĂ©rez. Attention, chaque ressource que vous n’aurez pu poser sur votre plateau vous voudra 1 PV malus en fin de partie.

Merci au bénévole de Days of Wonder qui nous a expliqué ça comme un chef.
On a adorĂ© le mĂ©canisme, assez rapide Ă  expliquer et pourtant tellement casse-tĂȘte Ă  jouer, dans le sens rĂ©flexion je veux dire. Le graphisme n’est donc pas gĂ©nial, mais la prĂ©sence de meeples m’aide toujours Ă  passer au-dessus de cela (non non, je n’ai pas honte de le dire). Pour vous rĂ©sumer notre avis : on est reparti avec une boĂźte. Et du coup, on vous file le lien avec toutes les infos, dont une vidĂ©o bien parlante ici.

On continue sur notre lancée et, un peu plus loin, on essaie Fourberies, dernier Bruno Cathala et Christian Martinez édité par Bombyx. Un visiteur nous rejoindra, cette partie se fera donc à 3 avec la version surdimensionnée qui est juste magnifique.

Fourberies


« Oyez ! Oyez ! Le Mirifique festival théùtral se tiendra dans six mois, jour pour jour. Les plus illustres acteurs du Royaume devront prĂ©senter au Roi LĂ©onus XIV un spectacle ÉPOUSTOUFLANT ! » Vous devrez recruter les bons acteurs pour combler les attentes du puissant Roi Ă  l’humeur changeante. Les comĂ©diens dĂ©clenchent des cascades de rires, allĂšgent les esprits et emplissent les cƓurs de joie. Les tragĂ©diens donnent vie aux passions humaines, arrachent cris et larmes au public. Or, il est de notoriĂ©tĂ© publique qu’un roi satisfait est un roi gĂ©nĂ©reux !

Fourberies version surdimentionnée

Il vous faudra récupérer des cartes sur une piste, dirons-nous, numérotée de 1 à 8. Chacun choisit
secrĂštement la place qu’il vise Ă  l’aide d’une carte, tous les joueurs rĂ©vĂšlent leur choix en mĂȘme temps et placent leur caravelle Ă  l’endroit choisit.
Si vous ĂȘtes seul, vous prenez la/les cartes, si vous ĂȘtes plus d’un, vous ne prendrez aucune carte. Vous recevrez par contre une carte demande secrĂšte (il s’agit d’un objectif qui pourra vous rapporter des Ă©cus par exemple, vous pouvez possĂ©der 3 cartes Ă  la fois maximum).

Les cartes que vous pouvez récupérer sur la piste, elles, sont soit des acteurs (jaune=comédie / rouge=tragédie), soit des caméléons (auront un impact comédie ou tragédie, au choix) soit des cartes actions (recevoir 1/des écus, prendre 1 écu à un autre joueur, récupérer ses caravelles afin de pouvoir rejouer sur un endroit déjà choisi précédemment, 
).
Et c’est reparti, on recharge 1 carte sur chaque place et on recommence. A la fin de la partie, le roi rĂ©compensera ceux qui auront satisfait son humeur, celle-ci sera influencĂ©e par les joueurs Ă  l’aide de cartes au cours de la partie.

La version commercialisée

La version avec laquelle nous avons jouĂ©e est juste sublime, nous n’avons pas vu des trĂšs prĂšs la version disponible dans les commerces qui est Ă©videmment bien plus petite, mais on ne peut que dire que le jeu est beau, vraiment.
Nous avons passé un bon moment au stand de Bombyx, on a pris plaisir à y jouer, et on y rejouerait sans doute avec plaisir aussi.
Par contre, aucun de nous ne s’est posĂ© la question quant Ă  ramener le jeu Ă  la maison Ă  partir du moment oĂč on sait qu’on ne le ressortira pas souvent car, malgrĂ© que nous ne l’ayons testĂ©s Ă  2, on imagine trĂšs mal qu’il puisse bien fonctionner dans cette configuration.
On ne le déconseille pas pour autant, voici les infos du site de Bombyx ici.

Nous rejoignons ensuite Al pour tester Amun-Re au stand de Dédale. Attention, longue partie en vue, 90 minutes annoncées.
Justement, je laisse Al vous le présenter et vous donner son avis (qui rejoint assez bien le nÎtre).

Amun-Re


DistribuĂ© par DĂ©dale, un jeu de Reiner Knizia, rĂ©-Ă©ditĂ© par Super Meeple qui a apparemment dĂ©cidĂ© de ressortir tout le catalogue de Knizia
 les voilĂ  occupĂ©s pour quelques annĂ©es ;o) AprĂšs Mexica (2015) et avant Java (quelque part en 2016) et Tikal (2017), c’est donc Amun-Re que Super Meeple a dĂ©cidĂ© de mettre en avant. Dans ce jeu, nous incarnons des architectes et allons nous battre afin d’acquĂ©rir des terrains de l’ancienne Egypte pour y bĂątir des pyramides. Le jeu se dĂ©roule en 2 « royaumes » divisĂ©s en 3 manches de 4 phases.

Phase 1 : La phase d’enchĂšre : on a tirĂ© au hasard 4 terrains (si 4 joueurs) qui comportent plusieurs places Ă  diffĂ©rents prix (de 0 Ă  36 sesterces), le premier joueur se place oĂč il veut. La subtilitĂ© tient du fait que si un joueur vient se placer sur la mĂȘme carte qu’un adversaire mais sur une enchĂšre plus Ă©levĂ©e Ă©videmment, le joueur perdant l’enchĂšre ne peut pas surenchĂ©rir et doit obligatoirement se dĂ©placer sur un autre terrain, entraĂźnant Ă©ventuellement un jeu de chaises musicales.

Phase 2 : Les achats : dans l’ordre du tour, les joueurs vont pouvoir effectuer des achats en fonction des terrains qu’ils ont acquis.
Les achats sont de 3 types : des cartes bonus/objectifs ; des paysans qui serviront Ă  assurer un certain revenu et des briques qui permettront de construire les pyramides. Les 2 premiers achats sont rĂ©gulĂ©s par le terrain que vous avez achetĂ©, par contre, libre Ă  vous d’acheter autant de briques que vous dĂ©sirez, Ă  savoir que vous pouvez construire une pyramide Ă  partir de 3 briques prĂ©sentes sur le terrain.

Phase 3 : La phase d’offrande : secrĂštement, les joueurs vont miser une somme. Le plus offrant deviendra le nouveau premier joueur et recevra 3 rĂ©compenses Ă  panacher comme il le veut entre les cartes, les paysans ou les briques. Le second en obtiendra 2 et le 3Ăšme, 1 rĂ©compense. La somme de toutes les offrandes permettra, Ă©galement de dĂ©terminer le revenu que chaque paysan apportera au joueur.

Phase 4 : La phase de revenus : chaque joueur fait la somme de ses paysans et empoche le revenu correspondant.

VoilĂ , ensuite, on recommence une nouvelle manche. A la fin des 3 manches, la fin du 1er royaume arrive !
On procĂšde au premier dĂ©compte : des points en fonction de votre nombre de pyramides construites, des points si vous avez su Ă©quilibrer vos constructions entre vos terrains, des points si vous ĂȘtes le joueur majoritaire d’un cĂŽtĂ© du Nil et des points en fonction de vos objectifs. Le pays est, alors, ravagĂ© par une invasion, ce qui signifie que tous les paysans sont dĂ©faussĂ©s et tous les joueurs perdent leur « titre de propriĂ©tĂ© ». Seules les pyramides restent.
Le second royaume est une redite du 1er mais forcément, maintenant, les terrains sont plus alléchants avec de belles pyramides déjà construites. Le jeu se termine à la fin du 2Úme royaume.

Super Meeple a fait un bon travail de réédition, le plateau et les cartes ont Ă©tĂ© remis au goĂ»t du jour et les pyramides sont vraiment trĂšs agrĂ©ables Ă  manipuler, elles respirent la qualitĂ©. Il est dommage qu’on ne les manipule pas un peu plus. J’ai bien apprĂ©ciĂ© cette partie d’Amun-Re. Cela s’explique facilement, c’est trĂšs fluide et assez rapide.
La premiĂšre phase est certainement la plus intĂ©ressante et c’est aussi la phase qui m’a le plus déçu. J’aime les enchĂšres, j’aime quand les joueurs deviennent frĂ©nĂ©tiques et quand les montants s’emballent
 Je n’ai pas retrouvĂ© ces sensations ici. Il n’y a jamais eu vraiment de « bagarre » pour un terrain. Je trouvais que cela tombait un peu Ă  plat. Il faut dire que l’argent est vraiment le nerf de la guerre car vous devrez dĂ©penser de l’argent pour tout et tout le temps donc il faudra ĂȘtre Ă©conome parfois.

J’en viens au second point qui m’a un peu titillĂ© sur la partie, les cartes bonus/objectifs : certaines procuraient 8 sesterces, ce qui est un vrai coup de pouce mais il fallait tomber dessus.
Pour les objectifs, difficile d’établir une stratĂ©gie si vous n’en piochez pas ou tardivement. Encore une fois, c’est la pioche qui dĂ©cide.
Combinez ceci avec la prise d’un terrain intĂ©ressant au bon moment et vous avez rapidement un joueur qui a suffisamment d’argent pour dominer les enchĂšres, acheter des paysans, des pyramides et dominer les offrandes pour rester premier joueur et recevoir 3 rĂ©compenses gratuites.

Lors de notre partie, l’écart des points Ă©tait tout de mĂȘme consĂ©quent (entre 15 et 20 points) entre les 2 premiers et les autres.
Dernier point un peu « nĂ©gatif », la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre Ă  4 pour y trouver un intĂ©rĂȘt, d’aprĂšs les dires de notre animateur, c’est un peu limitant, dommage.
Malgré tout, je serais ravi de faire une autre partie.
Le jeu sera disponible dĂšs la fin du mois dans toutes les bonnes boulangeries.
Badam, je vous mets tout de mĂȘme la fiche ici.

Pendant qu’Al rejoignait Valda pour tenter de tester Via Nebula, que nous avons dĂ©jĂ  testĂ© puisqu’il figure dĂ©jĂ  dans notre ludothĂšque, nous nous faufilions dans la foule – Parce que oui, durant l’aprĂšs-midi, il y avait du monde partout partout partout, autant dans la Made in Asia que dans YouPlay, et ça, comparĂ© au peu de monde prĂ©sent aux jeux de sociĂ©tĂ© le matin, ça fait plaisir – pour tenter de nous nourrir, il est tout de mĂȘme quasiment 14h. Non sans mal, on arrive Ă  l’endroit qui rĂ©unit les stands de nourriture. Quelques stands nous faisaient bien de l’Ɠil, mais vu la foule, on s’est rabattu sur le seul stand oĂč il n’y avait pas 45 minutes de file. Verdict : 1 crĂȘpe au chocolat et 1 gaufre Ă  la chantilly pour 8€. AĂŻe, ça fait mal, mais surtout ; on a la dalle.

On retrouve les amis et tentons, tant bien que mal, de trouver un endroit oĂč nous pourrons jouer Ă  6. On a bien fait de passer par le stand du Brussel Games Festival, Tanju est dans la place et nous prĂ©sentera un jeu pour tous nous attabler.

C’est parti pour une, ou plutĂŽt 2 parties de Shadow Hunters. Et pour le coup, on est plutĂŽt dans le thĂšme avec la MIA, puisque c’est un jeu de Yasutaka Ikeda, Ă©ditĂ© par Matagot.

Shadow Hunters


Chaque joueur incarne un personnage secret et rĂ©alise un objectif. En rĂ©sumĂ©, les Hunters doivent Ă©liminer les Shadows, et vice-versa. Les personnages neutres, eux, jouent chacun pour soi et doivent satisfaire un objectif individuel. Pour bastonner vos adversaires, les dĂ©s seront vos outils de base, et les cartes vous permettront d’avoir des capacitĂ©s supplĂ©mentaires (armes, etc.), d’obtenir des indices quant Ă  l’identitĂ© des autres joueurs, etc.) La partie se termine lorsqu’un des joueurs a rĂ©alisĂ© son objectif.

Shadow Hunters rĂ©uni jusqu’à 8 joueurs, on s’est quand mĂȘme bien marrĂ© jusqu’au bout des 2 parties
mĂȘme si peu sont fans des jeux de hasard. Parce que oui, les dĂ©s sont bien prĂ©sents.
J’ai quand mĂȘme bien failli faire un saut aux boutiques pour nous le procurer, les jeu sympas qui rĂ©unissent du monde, c’est toujours sympa, mais je suis finalement restĂ©e sage. Une petite vidĂ©o rĂšgles pour, peut-ĂȘtre, vous donner envie d’aller faire des folies ici.

Pendant ce temps, notre cher Al teste…

Via Nebula


Un Martin Wallace accessible et rapide ? Je voulais vraiment tester la chose ^_^ Premier constat (facile), le matĂ©riel est vraiment agrĂ©able et on sent tout de suite qu’on est dans le jeu axĂ© « familial ».
Alors, l’explication nous a Ă©tĂ© donnĂ©e par les gens de Space Cowboys, et disons qu’ils ne sont pas rentrĂ©s dans le dĂ©tail de l’histoire : votre but est de faire le maximum de PV, la partie se termine quand un joueur a construit ses 5 bĂątiments.

Vous avez 2 points d’action et voici les actions que vous pouvez faire :


1) Posez 1 tuile sur un case brouillard,

2) Posez 1 tuile sur une case forĂȘt dans le brouillard (pour 2 points d’action),
3) Posez une zone de construction,
4) Acheminez une ressource vers cette zone de construction,
5) Ouvrir une exploitation dont les ressources serviront Ă  tout le monde,
6) Construire 1 bĂątiment si vous remplissez les conditions sur votre zone de construction.

Voilà, décompte de fin de partie
 Merci, au revoir.
J’avoue
 C’est le Wallace le plus rapide à expliquer ;o)
Et c’est Ă©galement le plus rapide Ă  jouer, notre partie a durĂ© environ 25min sur le plateau « dĂ©butant » (nous l’avons seulement remarquĂ© en fin de partie) ce qui nous a laissĂ© un peu sur notre faim : trop rapide, trop peu de possibilitĂ©s de blocage. Ce jeu est parfait pour initier des de nouveaux joueurs ou pour commencer une soirĂ©e avec un jeu rapide qui a un peu de consistance derriĂšre, mais il faudrait vraiment tester la face « expert » du plateau pour dĂ©finitivement nous forger une opinion.

Du cĂŽtĂ© des Aux, on avait eu un petit coup de cƓur pour Via Nebula. Cowmic Ă©tait Ă  la boutique dĂšs sa sortie, nous le testions Ă  2 le soir mĂȘme. On a enchainĂ© 2 parties et l’avons ressorti le lendemain, pour vous dire. Je pense en effet qu’il est assez accessible et peut se jouer avant 12 ans, contrairement Ă  ce qu’indique la boĂźte. Une partie du jeu se base sur l’opportunisme, c’est ce que nous avions un peu moins aimĂ©. Faites-vous une premiĂšre idĂ©e par ici.

Un petit dernier jeu pour la route ?

Watson & Holmes… 

Nous voilĂ  parĂ©s pour tenter l’aventure Watson & Holmes, de LudoNova, un jeu d’enquĂȘte dans un dĂ©cor qui s’y prĂȘte bien.Un jeu de dĂ©duction qui se passe dans l’univers de Arthur Conan Doyle.
Des aspirants dĂ©tectives vont se glisser dans les pas du Docteur Watson, pour travailler Ă  rĂ©soudre des enquĂȘtes avec Sherlock Holmes. En visitant les lieux du crime, reprĂ©sentĂ©s sous formes de cartes, et en rĂ©coltant des indices, en suivant les pistes, vous pourrez rĂ©soudre le mystĂšre. Ou du moins essayer


Je ne suis pas une grande fan des jeux d’enquĂȘte, celui-ci Ă©tait quand-mĂȘme bien fichu et le scĂ©nario qu’on a jouĂ© assez sympa. Bon, je ne courrerai pas l’acheter pour autant.
Si vous ĂȘtes bon public pour ce genre de jeu, n’hĂ©sitez pas Ă  le tester ! (Bon aprĂšs, si je me trompe, corrigez-moi, mais il semblerait qu’il n’existe qu’en anglais et en espagnol. Nous avons eu la chance d’avoir un scĂ©nario traduit en français).

Au final Al, c’était bien ?
 – Oui, c’était bien. Pour ma part, j’ai bien apprĂ©ciĂ© ce salon. MĂȘme sans ĂȘtre un fan hardcore du manga, j’ai quand mĂȘme un petit bagage qui me permet d’apprĂ©cier les diffĂ©rents cosplay (parfois rĂ©ussis, parfois ratĂ©s), rĂ©fĂ©rences et autres allusions que j’ai vu lors de ce salon. Evidemment, ça me fait toujours un petit pincement au cƓur lorsque je tombe sur des mises en scĂšne des chevaliers du Zodiaque, de Cobra ou encore DBZ qui Ă©taient visuellement trĂšs rĂ©ussies.

Mise Ă  part ça, c’est sĂ»rement le palais du jeu vidĂ©o qui m’a le plus plu.
A nouveau, rejouer sur ma premiĂšre console (Atari) fait ressurgir quelques souvenirs qui font sourire car il est difficile d’imaginer qu’on pouvait prendre du plaisir Ă  des jeux aussi pixĂ©lisĂ©s.

Pikachu n’Ă©tait pas loin

Le dĂ©but du salon fut un peu laborieux pour le YouPlay, les animateurs cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  attirer les groupes de jeunes Ă  venir Ă  s’attabler autour d’un jeu de sociĂ©tĂ©. Heureusement, tout s’est animĂ© dĂšs le samedi aprĂšs-midi pour continuer le dimanche et nous en sommes ravis. Maintenant, il reste encore beaucoup de chemin Ă  parcourir. Made In Asia est un salon consacrĂ© aux fans de la culture asiatique et certains ont dĂ» ĂȘtre surpris de l’apparition du jeu de sociĂ©tĂ© au beau milieu de tout ceci. Les jeux vidĂ©o ont forcĂ©ment Ă©tĂ© pris d’assaut dĂšs l’ouverture, le public du salon Ă©tait la cible idĂ©ale. Les Youtubers ont la cote auprĂšs des ados, ce sont leurs nouvelles idoles et les files n’ont pas dĂ©semplies du week-end. Par rapport Ă  ces deux choses, le jeu de sociĂ©tĂ© est clairement en retrait sur cette tranche d’ñge. Il y avait plus facilement des familles autour des tables plutĂŽt que des groupes d’amis mais on ne peut que souligner l’effort et les moyens mis en Ɠuvre pour attirer toujours plus de monde vers le jeu de plateau.

On peut par contre, vraiment se poser la question sur l’existence de la connexion directe qui existait entre Made In Asia et le salon Creativa. J’ai pu lire nombre d’interrogations dans le regard de Mamie Berthe qui choisissait soigneusement ses perles en croisant le cosplay de Cloud (Final Fantasy VII) et son Ă©norme Ă©pĂ©e Ă  2 mains. Un grand moment


– En effet, je ne dirais pas mieux que Al. Je voudrais quand mĂȘme souligner le fait que les toilettes Ă©taient gratuites ; pour la nourriture dans ce genre d’endroit, et bien il faut toujours s’attendre Ă  un grand bazar et Ă  des prix pas vraiment dĂ©mocratiques (du moins pas pour les pauvres crĂȘpes que nous avons pu avoir sans trop de mal). Le fait que ça se situe Ă  Brussels Expo rend l’endroit accessible facilement.

L’entrĂ©e Ă©tait vendue 12€, si vous ĂȘtes fan de JDS (YouPlay), que Madame est fan de loisirs crĂ©atifs (car ce ticket vous donnait Ă©galement accĂšs au salon voisin : Creativa), et les enfants de mangas (Made in Asia), ça sera bingo bongo. Si vous n’ĂȘtes fan que des JDS, je ne sais pas si le prix en vaut la chandelle.

Merci Ă  l’organisation de nous avoir permis de participer Ă  cette premiĂšre Ă©dition de YouPlay Ă  laquelle on participera Ă  nouveau certainement une fois, parce que quand mĂȘme, malgrĂ© le fait qu’on se demande un peu ce que YouPlay faisait avec la Made in Asia, il y avait de quoi faire.

VaL & Al

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