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Sea Salt Paper

Salut les ludistes,
Tu as envie d’un jeu de cartes rapide et malin et à transporter partout ? Alors je ne peux que te recommander Sea Salt Paper qui est est sélectionné pour le Prix Fox Indestructibles. Ça a piqué ta curiosité ? Alors c’est parti !

Principe du jeu

L’objectif de Sea Salt Paper est de créer des paires ainsi que des collections qui rapportent des points. Tu vas jouer une série de manches et tenter d’être le.a première.ère à atteindre un score (30, 35) en fonction du nombre de joueurs.

Les paires rapportent 1 point chacune et ont des effets bien sympathiques tandis que les collections rapportent juste des points. À côté de ça, il y a des multiplicateurs qui dépendent du type de cartes : bateau, enclume ou pingouin.

Il y a finalement les cartes sirène qui rapportent un point pour chaque carte de ta plus grande collection de la même couleur. Si tu as deux sirènes, tu comptabilises tes deux plus grandes collections. Par contre si tu en as quatre: tu gagnes d’office la partie !

Les sirènes qui te font gagner d'office Sea Salt Paper si tu as les 4
Les sirènes

Et le Sel dans tout ça ?

Seal Salt Paper apporte ce petit côté pari risqué qui te permet de couper l’herbe sous le pied de tes adversaires. En effet, dès que tu as atteint ou dépassé 7 points lors d’une manche, tu peux mettre fin à la manche de 2 façons.

La voie de la prudence

Soit tu mets fin immédiatement à la manche et tout le monde marque les points de ses cartes. C’est la fin la plus fréquente mais la moins passionante …

Une fin tragique mais magnifique !

Soit tu es sûr de toi et tu annonces « dernière chance ». Dans ce cas, les autres peuvent jouer un dernier tour et tu prends le pari que tu as au moins autant voire plus de points que les autres.

Pari gagné : tu marques les points de tes cartes + les points de ta plus grande collection couleur. Les autres marquent seulement les points de leur plus grande collection couleur. Les points de couleur sont généralement plus faibles que les points que rapportent tes paires et collections.

Pari perdu : tu marques seulement les points de ta plus grande collection couleur et les autres, les points de cartes.

Et comment joue-t-on ?

C’est super simple ! Tu as devant toi une pioche et deux zones de défausse. A ton tour, soit tu prends deux cartes de la pioche, tu en gardes une et pose l’autre sur une des deux défausses, soit tu prends une carte visible au sommet d’une des deux défausses. Tu peux ensuite poser une ou plusieurs paires de ta main et appliquer l’effet de celles-ci. Les collections et les sirènes, tu les gardes en main, à l’abri des regards…

Les cartes à effet de Sea Salt Paper
Le poisson te fait piocher une carte au dessus de la pioche. Avec le crabe, tu choisis une des deux défausses afin de garder une carte de ton choix. Le bateau te fait rejouer et le couple requin-noyé te permet de prendre une carte dans la main d’un.e adversaire.

Verdict

Ça a l’air super simple mais mon dieu, la sauce prend trop bien. C’est vraiment un jeu qui se joue rapidement mais il y a toujours ce petit côté tactique de prendre une carte de la défausse en ta faveur et/ou en la défaveur d’un joueur. Par ailleurs, prendre des cartes de la pioche a l’avantage de recouvrir la carte du sommet d’une des deux défausses et empêcher ainsi un adversaire de compléter sa paire.

Il y a aussi ce côté stop ou encore où tu es divisé.e entre mettre fin à la manche pour éviter aux adversaires de gagner trop de points, et continuer pour agrandir ta collection et gagner plus de points. Ce qui est gratifiant, c’est de gagner son pari en annonçant « dernière chance » à ses adversaires. C’est là que l’écart peut vraiment se creuser.

Quant aux illustrations, je suis trop fan des origamis qui sont une invitation à ouvrir la boîte de jeu et à admirer ces cartes. Pour être honnête, je fuis les buzz comme de la peste (Sea Salt Paper a été longtemps numéro 1 des meilleures ventes chez Philibert et Théo et Bruno sont des grands noms du monde ludique). C’est en testant Sea Salt Paper à la Made in Asia que j’ai eu le coup de coeur pour ce jeu. Je l’ai emmené en vacances et j’y joue souvent avec ma femme et Gabriel. Malgré les nombreuses parties, il y a toujours des rebondissements quand tu lâches « dernière chance »!

Pour conclure, j’apprécie les petits aide-mémoires pour savoir le nombre de cartes par couleur ainsi que les symboles pour les distinguer (n’oublions pas nos amis daltoniens !).

Fiche technique

Auteurs : Théo Rivière et Bruno Cathala
Illustrateurs: Pierre-Yves Gallard & Lucien Derainne
Editeur: Bombyx
Distributeur: Asmodée
Joueurs : 2 à 4
Durée : Moins de 30 min
Âge : à partir de 8 ans

Auteur / autrice

  • Jeux préférés : Bruxelles 1893, Les aventures de Robin des Bois, Dice Forge, Ninjato, tous les jeux de Shem Philips, Path of Civilization, Watergate, Parks, Riversides, Wingspan

    Voir toutes les publications Rédacteur en chef et graphiste ad interim

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