Ernest et Célestine
Plonge dans l’univers d’Ernest et Célestine avec le jeu coopératif éponyme qui apprend à nos petits à faire des dessins imaginaires. Ernest et Célestine sont coincés dans leur quartier respectif, aide-les à se rejoindre avant que la police ne boucle les deux quartiers et n’empêche à jamais leurs retrouvailles.
Avec tes doigts, dessine sur le dos d’un partenaire pour lui faire deviner un dessin. Inversément,il apprendra à se concentrer sur ce qu’il ressent pour deviner ce que tu dessines sur son dos. Désireux d’un moment ludique de complicité? Viens donc te faire une idée du jeu!
L’objectif du jeu est de faire avancer les pions Ernest et Célestine afin qu’ils se rejoignent au milieu du plateau. Pour cela, il faut faire deviner le dessin qui est à côté du pion qu’on veut faire avancer. Tous les dessins du jeu sont visibles de tous, il suffit de deviner lequel on essaie de tracer sur notre dos. En cas d’erreur, notre pion n’avance pas et on place une tuile police sur le milieu du plateau. Si trois tuiles police sont révélées, Ernest et Célestine ne pourront plus se rejoindre et la partie est terminée !
Facile, tu penses ? Et bien je t’avoue qu’on a perdu la première partie car Gabriel faisait des traits de mouches au lieu de faire un gros dessin. Par ailleurs, certains dessins se ressemblent quand tu le sens dans le dos. On a surtout des soucis avec les formes longilignes car on remarque moins les petits traits.
Comment on joue ?
Un joueur se désigne pour deviner et prend connaissance de la tuile qu’il doit faire deviner. Celle-ci est soit à côté d’Ernest soit de Célestine en fonction du pion que tu veux déplacer. Le coéquipier de gauche prête son dos afin de deviner le dessin. Celui qui dessine n’a qu’un seul essai donc réfléchis bien !
Si la réponse est correcte, tu avances le pion que tu voulais faire avancer. Si tu te trompes, tu places une tuile police au milieu du plateau et défausse la tuile image que tu n’as pas réussi à faire deviner pour la remplacer par une de la réserve. On change de dessinateur et de devineur puis on continue jusqu’à remplir une des conditions de fin: Ernest et Célestine se rejoignent au centre du plateau où les trois tuiles police sont révélées.
Verdict
Ernest et Célestine n’est pas un jeu révolutionnaire et le thème n’est pas immersif. Ce que je veux dire par là, c’est que cela soit « Ernest et Célestine » ou le « Petit Prince », le thème n’apporte rien de plus à la mécanique et inversement. Son atout, c’est sa simplicité et le fait que cela soit rapide à mettre en place. Pour les enfants qui n’ont pas trop l’habitude des jeux de société, c’est un bon choix car il est très facile à comprendre et à prend en main. Le jour même où on l’a ouvert, on y a joué trois fois d’affilée. Je trouve cependant dommage qu’il n’y ait pas plus d’images à dessiner car Gabriel en a vite fait le tour. Une variante pour apporter une plus grande longévité au jeu aurait été la bienvenue.
J’aime beaucoup l’univers d’Ernest et Célestine et suis ravi de voir les scènes illustrées sur le plateau de jeu ainsi qu’à l’intérieur de la boîte. Je regrette qu’on n’ait pas pu davantage exploiter cet univers qui est vraiment chouette.
Fiche technique
Auteur : Rémi Loyer
Illustrateur : Gabrielle Vincent
Editeur: Space Cow
Distributeur: Asmodée Belgique
Joueurs : 2 à 6
Durée : Moins de 30 min
Âge : à partir de 5 ans