Small Islands
Maintenant, nous sommes en 2018 et Mushroom Games reprend ses activités mais sous la bannière française en proposant Small Islands, un jeu de Alexis Allard et superbement illustré par Aurélie Guarino.
Et l’information la plus importante à retenir, c’est que ça sort demain donc il est temps de tout savoir sur Small Islands.
Mission : une île comportant au moins 1 temple et 2 fruits |
L’île du haut et celle du bas remplissent ces conditions |
On place 2 maisons et pour chaque île, je gagne les PV à droite de la carte |
N’oubliez pas : une seule maison de votre couleur par île !!!
Une fois que tous les joueurs ont réalisé leur phase récompense, on débute une nouvelle manche : on récupère jusqu’à 4 maisons de sa couleur, on pioche 2 objectifs, etc etc.
Le jeu se termine de deux manières :
– A la fin de la 4ième phase de récompenses (à 4 joueurs)
– Lorsque la pioche de tuiles « paysages » a été complètement vidée et que les joueurs ont vidé leur main de tuiles.
Après la dernière phase de récompenses, on décomptera également vos bateaux : vous gagnerez un point de prestige par « port » se trouvant sur les tuiles adjacentes à votre bateau.
Le joueur possédant le plus grand nombre de points de prestige est déclaré vainqueur. En cas d’égalité, ce sera le joueur ayant placé le plus de maisons ; ensuite, le joueur ayant le plus de ports autour de son bateau sinon, ce sera finalement le dernier joueur à avoir placé une tuile.
Ce qu’on en pense
Plus retords qu’il n’y paraît, ce Small Islands navigue entre deux eaux. D’une part, on se retrouve face à un jeu de pose de tuiles « classique » mais la prise d’objectifs amène à pas mal de réflexion puisqu’il va falloir quelque part anticiper la manche suivante, ce qui, je trouve est très dur car il y aura, au bas mot, 6 nouvelles placées et le paysage peut complètement changer. J’avoue que c’est le petit point noir que je trouve à Small Island.
A côté de cette petite incompréhension autour du choix des objectifs, le reste de la mécanique est limpide et dynamique. Qui plus est, après les premières parties, on remarque que l’on peut un peu pourrir la partie en faisant se rejoindre deux îles et j’avoue que c’est un aspect que j’aime assez. Il en va de même pour vos petits tokens bonus qui viendront ruiner les objectifs de vos adversaires ou mieux, viendront concrétiser les vôtres.
La direction artistique, quant à elle, est juste parfaite avec des illustrations très soignées et très claires. Les matériaux sont d’excellentes qualité et ils ont poussé jusqu’à proposer des maisons de formes et de couleurs différentes, même si certains peuvent se demander l’intérêt de la chose, on peut tout de même souligner l’effort d’offrir du matériel « non-standard ». Qui plus est, nous avons droit à un thermoformage plus que bienvenu et joli de surcroît.
Finalement, on soulignera l’existence d’un mode avancé qui nous permettra d’adjoindre un objectif et une récompense, ce qui permettra un bon renouvellement et un bon moment d »analysis-paralysis » pour certains ;o). Mais ce mode n’est à conseiller qu’après quelques parties et après avoir validé certains « hauts faits » de Grand Explorateur.
Le mode solo
En version rapide, vous choisissez un niveau de difficulté (les petites étoiles en haut de la carte) grâce aux cartes du mode solo représentant la puissance d’Alexis (l’intelligence artificielle). Cette carte vous dit combien et quels types de cartes comportera son deck. Par exemple, ici dessous à gauche, il y aura 9 cartes « explorer » et 3 cartes « accoster ». Au niveau 1, Alexis débutera la partie avec 40 points et gagnera 1 point par maison posée.
Mélangez le deck formé puis jouez votre tour normalement. Au tour d’Alexis, piochez la première carte du paquet. Si c’est une carte « explorer », exécutez l’action : par exemple, ci-dessus, prenez la 3ième tuile du marché et placez prioritairement à droite de la tuile que vous venez de poser, etc. Si vous piochez une tuile « accoster », vérifiez si vous avez épuisé la pile « exploration », si c’est le cas, effectuez l’option A et prenez un bateau que vous tentez de placer comme indiqué sur la carte, si ce n’est pas possible, Alexis effectue l’option B.
La dernière info que vous voyez sur la carte indique sur quelles îles, Alexis viendra poser ses maisons lors du décompte.
Voilà.
Pour ma part, le mode solo m’a convaincu. En effet, le joueur virtuel (Alexis) est vraiment vraiment difficile à battre et il est ardu de planifier ses coups puisque l’IA viendra automatiquement placer une tuile à côté de la vôtre. Il faudra compter entre 30 et 45min pour une petite partie en solitaire ce qui est une excellente moyenne pour avoir envie de le sortir souvent.
Je vous le rappelle, Small Islands sort demain, une fois !
Bon Jeu
Al