Pauv’ Mery
Voici un jeu découvert dimanche dernier sur le festival Jeux de NIM, Thierry Sajou nous a gentiment envoyés tester l’engin, et Al en avait parlé à Cowmic également, ma foi c’était une bien bonne idée vu le moment qu’on a passé.
Pauv’ Mery est 100% belge, ils sont à la fois auteurs, créateurs, éditeurs et distributeurs, il s’agit de Hwono Games (Meryem Erkan et Sébastien Hardy). Le jeu est conçu en Belgique et fabriqué en Allemagne, comme ils le disent si bien sur leur site, un jeu ne vient pas inévitablement de Chine !
« Pauv’ Mery est un jeu de parcours mais, contrairement au jeu de l’oie, ce ne sont pas les cases du parcours qui décident de vos épreuves mais les autres joueurs avec leurs cartes ! Pauv’ Mery est donc un jeu hautement interactif où les enfants se régalent à affronter les moustiques, piranhas, crocodiles et autres prédateurs que leurs adversaires mettront sur leur route pour les voir rebrousser chemin et ainsi prendre la tête de l’expédition »
Il s’agit là d’un jeu de course que vos adversaires pourront semer d’obstacles.
Voici le plateau représentant une petite île qui compte 6 zones différentes : pré, montagne, forêt, rivière, marais et mer.
Dans chacune de ces zones, vous pourrez vous faire attaquer par différents animaux, ils figurent joliment sur le plateau de jeu, vous ne pourrez donc vous trompez.
Vous pourrez par exemple vous faire attaquer par un ours dans la zone « montagne », un requin ou une méduse dans la zone « mer », un piranha dans la zone « rivière » ou encore une guêpe dans les zones « forêt », « pré » et « montagne », logique me direz-vous.
Bon, et comment ça se passe ?
En début de partie, chaque joueur reçoit 2 cartes qu’il tiendra cachées en main.
Ces cartes sont : ou des animaux qui vous permettront d’attaquer vos adversaires, ceci avec des valeurs différentes (ex. : le moustique vaut 2, le requin vaut 8), ou des cartes qui vous permettront de vous défendre de ces attaques, elles aussi contenant des valeurs (ex. : une tapette à mouche contre un moustique, un filet de pêche contre un piranha, etc.).
Début de partie, on lance le dé et on avance du nombre de cases indiquées, fastoche.
Une fois votre déplacement fait, les autres joueurs auront la possibilité de vous balancer des cartes animaux pour tenter de vous faire reculer.
Imaginons… Vous atterrissez dans la zone « mer », un joueur peut vous balancer une carte requin, et un second joueur peut décider, s’il le veut, de doubler celle-ci (pour jouer 2 cartes en même temps, il
faut que ça soit le même animal).
A vous de voir ce que vous avez en main pour vous défendre… Vous pourrez encore lancer le dé pour vous aider à ne pas trop reculer.
Pas de chance ! Vous n’aviez aucune carte pour vous défendre et vous avez fait 2 au lancé de dé, dans ce cas-ci, vous reculerez alors de 14 cases (chaque requin ayant une valeur de 8, moins le résultat du dé). Aïe, ça fait mal !
Et comme c’est un jeu « d’enfoirés », si vous vous êtes fait attaquer et que vous avez dû reculer… Bardaf, on pourra vous attaquer à nouveau. Si vous avez réussi à vous défendre et ne pas bouger, vous êtes protégé, on ne pourra plus vous attaquer sur ce tour-ci.
Mery en pleine partie |
Ainsi, quelqu’un qui mène la partie peut très bien se retrouver en queue de peloton. Suspense jusqu’au bout !
Une fois l’attaque, la défense, le jet de dé, et le déplacement éventuel effectué (bah oui, avec un peu de chance vous aurez de quoi vous défendre ou vous ferez un joli score au dé, il n’y aura donc pas à reculer), vous piochez une nouvelle carte que vous ajouterez à votre main. Et voilà, au suivant !
La partie prendra fin lorsqu’un joueur aura fait 1, 2, ou 3 tours du plateau. C’est vous qui définissez la durée de la partie selon le nombre de tours à réaliser.
On en pense quoi ?
Ce jeu aura je pense la qualité de plaire à toute sorte de public. Il vise bien sûr d’abord un public jeune (enfants/jeunes ados), mais les adultes ne devraient pas se faire prier pour partager une partie avec leur bambins.
Les plus petits pourront exercer leurs calculs mentaux, et l’habitat des animaux ils pourront (re)découvrir.
Le graphisme est vraiment réussi, le thème sympa, le matériel de bonne qualité, les règles faciles et rapides à expliquer, il pourra réunir jusqu’à 6 personnes et dès 7 ans.
Le tout est très interactif, chaque joueur est toujours en action.
Certains trouverons peut-être le prix du jeu légèrement élevé (+/- 30€), mais celui-ci s’explique par l’auto-édition, l’auto-distribution, et le fait que le jeu est fabriqué en Allemagne plutôt qu’en Chine, ne l’oublions pas.
Vous pourrez vous procurer Pauv’ Mery dans certaines bonnes crèmeries une fois, elles sont indiquées ici même sur leur site.
Mais également par commande directement chez eux via leur site internet.
Merci à Sébastien pour la découverte de leur jeu, on leur souhaite un beau succès pour celui-ci et, espérons-le, d’autres créations à venir Made in Belgium.
VaL