Nous avions participé l’année dernière avec plaisir à
la première édition du festival qui se déroule dans la grande salle des Acacias dans le parc d’Enghien, elle est organisée par la boutique
Jeux de NIM. Dès l’annonce de la seconde édition, hop dans l’ agenda, le créneau horaire était réservé !
L’année passée, on avait suggéré dans notre compte rendu que le festival passe d’une ouverture à 14h à une ouverture à 10h avec une petite restauration. Souhaits exhaussés, et c’était parfait comme ça.
On avait aussi suggéré un espace boutique : de même, exhaussé avec en prime une réduction de 10% et la possibilité de payer par Bancontact.
Quand on parle d’être à l’écoute de l’avis des visiteurs, on peut dire que là, c’est de la sacré réactivité.
Avant de vous parler des jeux que nous avons testés, venons-en d’abord à l’organisation.
D’abord, bravo à Carine et Nicolas des Jeux de NIM et aux bénévoles qui ont œuvrés pour faire notre bonheur durant le festival. Pour une seconde édition, on est déjà dans un festival d’une belle taille et une organisation de qualité.
Ils sont passés de 700 visiteurs l’année dernière à 900 cette année, un beau succès.
3€ d’entrée contre 2€ l’année passée, mais pour le double de temps, on n’est pas volé (1€ pour les enfants) avec une petite tombola (votre entrée vous donnait directement accès à celle-ci) qui aura fait 3 heureux gagnants parmi les visiteurs (enfin, on suppose, nous n’avons aucune idée de ce qu’il y avait à gagner ^^).
On a trouvé les sandwichs sans crudité chers pour la taille qu’ils avaient, ainsi que les boissons ; un peu trop chères (mais bon, il ne faut pas oublier qu’une organisation pareille a un coût et qu’il faut bien la rentabiliser si on veut qu’elle perdure), on salue par contre le fair trade pour les boissons. Le stand nourriture a ceci dit été pris d’assaut et était quasi vide à partir de 14h (encore une fois, difficile de prévoir l’affluence surtout qu’il faut éviter le gaspillage alimentaire).
L’ambiance était super, les gens gentils, l’espace fort bien agencé et rentabilisé par rapport à la superficie. Il manquait parfois d’animateurs au vu de l’affluence (on l’a constaté car nos pulls DJUF nous ont valu plusieurs fois d’être accostés pour nous demander une explication de règles). Mais malgré le monde, nous n’avons pas eu de mal à toujours trouver des tables de jeux tout au long de la journée.
Il faisait froid, mais étant donné que l’architecte a juste oublié qu’il fallait isoler la salle, c’est un peu compliqué au vu de la saison de faire autrement sans gaspiller considérablement de l’énergie. Ne parlons pas des courants d’air (sérieusement, c’était quoi le but monsieur l’architecte ?). On ne peut en vouloir à l’organisation du festival, bien évidemment. L’année prochaine, on prévoira plus de couches et de grosses chaussettes et ça ira fort bien. Par contre niveau de l’espace et de la luminosité, la salle est parfaite. N’oublions pas de souligner qu’il y avait des toilettes tout confort accessibles gratuitement.
Un gros point positif, c’est l’espace enfants et les activités prévues pour eux : dessin, peinture et jeux pour les « un peu plus grands ».
Quelques idées en vrac venant de discussions en journée avec les copains et le débriefing sur la route du retour : un food truck extérieur avec de la nourriture chaude, un bar à soupe et une buvette (vin chaud et bière spéciales) seraient vraiment des atouts considérables.
L’avantage d’être matinal et d’arriver un peu avant l’ouverture du salon, c’est qu’on est dans les premiers et on peut donc se précipiter sur un de nos objectifs de la journée : tester l’extension Egypt pour Deus. Celle-ci est fort attendue chez Pearl Games, et bien, elle est en boutique en Belgique dès à présent. On vous en parle plus longuement dans un article consacré à celle-ci très bientôt. Sachez juste qu’elle se compose de nouvelles cartes pour chaque catégorie (couleur) de cartes du jeu de base (et d’un peu de matériel pour appliquer les nouvelles règles de celles-ci). Vous avez le choix de remplacer de 1 à 6 paquets de cartes du jeu de base (conseil : commencer avec 2 lors du premier essai) par ceux de l’extension. Les nouvelles cartes engendrent un effet immédiat et toujours un effet longue durée. La suite dans l’article, mais on peut déjà vous dire que c’est testé et approuvé par Des Jeux Une Fois. Si vous avez aimé Deus, vous allez aimer cette extension qui amène un renouvellement du jeu et augmente la rejouabilité.
Petite news au passage de chez Pearl Games, la réédition de Bruxelles 1893 de Etienne Espreman est disponible en boutique dès à présent en Belgique. Un must have dans la catégorie gros jeux.
Second test de la journée : Eternity. Le nouveau jeu de Cyril Blondel (Flip Flap Editions) et de Jim Dratwa (un chouette auteur belge). En prime, on a la chance de se faire expliquer les règles par Thierry Sajou, que demander de mieux. Eternity, c’est un jeu de pli original qui revisite les classiques de jeux de cartes comme le whist ou la belote. On vous ne vous en dira pas plus car un article arrive également. Si vous ne pouvez attendre, je peux vous dire que j’ai vraiment apprécié : il est beau, me rappelle plein de souvenirs de jeux de cartes avec mon grand-père. Dans le format 4 joueurs, il tourne vraiment à la perfection.
Ensuite, j’ai enchaîné sur un Quadropolis en mode « expert ». On vous expliquait la version de base découverte lors de YouPlay, et malgré son graphisme qui ne nous parle pas, on était reparti avec. Nicola qui en est grand fan (merci pour les explications claires), nous a proposé une partie en mode « expert » que nous n’avions pas encore eu le temps d’explorer. Malgré que 2 personnes découvraient le jeu (ça m’a fait plaisir de jouer avec vous, Filippo et François), le mode « expert » ne les a pas rebutés, au contraire. En fait, le mode expert qui se joue en 5 tours au lieu de 4 ouvre le jeu. Plus de possibilités au niveau des architectes, nouveaux types de bâtiments (les bureaux et les monuments), un plateau avec 5 zones au lieu de 4 également avec un agencement plus pratique. Bref, si vous avez Quadropolis, oubliez le mode normal, l’expert est vraiment top.
Pendant ce temps, VaL testait Hit Z Road…
« En 3 mots : zombies, enchères, dés.
Un système d’enchères de ressources afin d’être le premier à choisir sa route, celle qui sera, idéalement, la moins encombrée de zombies et qui offrira le plus de ressources (munitions, essence ou adrénaline), sauf si vous aimez les défis et que vous voulez butter du zombie !
Si vous tombez dessus (ce qui est, disons-le tout de suite, inévitable), vous devrez les affronter avec vos « munitions » et/ou avec des dés. Vous aurez aussi la possibilité de vous sauver grâce à vos jetons « essence » et de survivre grâce à vos jetons « adrénaline ». Je l’ai trouvé sympathique, sans être excellent non plus, un beau coup de cœur pour le graphisme très original. »
Une partie de 4 Gods avec Al… je lui cède donc la parole.
« Un jeu assez difficile à prendre en main dans le sens où il propose plein de modes possibles (tour par tour, temps réel, choix des Dieux, etc.), ce qui peut être une bonne chose point de vue rejouabilité mais en même temps, il faudra trouver le mode qui vous conviendra le plus. Nous y avons joué en temps réel sans choix de Dieux au préalable et pour ma part, c’était ma seconde partie. Résultat : Je ne suis toujours pas convaincu : le mode temps réel où tous les joueurs jouent en même temps est clairement le mode le plus attirant et en même temps, le plus compliqué car vous ferez toujours des erreurs de placement ou autre et cela handicape vraiment la jouabilité. De plus, nous avons trouvé le système de scoring est un peu alambiqué. »
Pour ma part : pas compris… ni l’intérêt, ni le concept et encore moins le décompte. C’est rare qu’un jeu me fasse un effet aussi négatif lors d’une première partie.
Tant que je tiens la plume de Al, voici ce qu’il a pensé de la gamme Smart Games :
« Cela fait quelques temps que je m’intéresse à la gamme de jeux de chez Smart Games : des casse-têtes au matériel exemplaire et attirant permettant aux plus jeunes (dès 2 ans) de se triturer les méninges dans l’univers des comptines racontées par « papa-maman ». Chaque jeu est accompagné d’un petit livret vous proposant une bonne cinquantaine de défis à relever ainsi que leurs solutions. Mon coup de cœur va au jeu « Les 3 petits cochons » qui propose 2 sortes de défis :
– Le plan ne montre que des petits cochons : dans ce cas, vous devrez placer les 3 petites maisons de manière à laisser les cochons profiter du soleil ^_^– Le plan montre des cochons et le loup : alors, il faudra protéger les cochons du vil loup en réussissant à les cacher dans les maisons.
Vraiment malin et ultra thématique, je prends énormément de plaisir à manipuler ces petites maisons et franchement, parfois, j’ai dû donner ma langue au chat ^_^
Une gamme que je vous encourage vivement à découvrir !
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Les 3 petits cochons en format surdimensionné |
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Le petit chaperon rouge ! Sublime, n’est-ce pas ? |
On s’est ensuite laissé tenter pour une version géante de
King Domino, histoire de le faire découvrir à certains amis au passage. Ben oui, c’est
un coup de cœur DJUFalors pourquoi bouder son plaisir. Merci à
Geronimo pour leur chouette espace et leur nombreuses tables.
C’est ensuite chez la « Pauv’ Mery » que nous avons posé nos dés. Pauv’ Mery est le premier jeu auto-édité et auto-distribué de Hwono Games (Meryem Erkan et Sébastien Hardy) conçu en Belgique et fabriqué en Allemagne. Un petit jeu bien sympa pour les enfants (mais pas que) dès 7 ans.
« Pauv’ Mery est un jeu de parcours mais, contrairement au jeu de l’oie, ce ne sont pas les cases du parcours qui décident de vos épreuves mais les autres joueurs avec leurs cartes ! Pauv’ Mery est donc un jeu hautement interactif où les enfants se régalent à affronter les moustiques, piranhas, crocodiles et autres prédateurs que leurs adversaires mettront sur leur route pour les voir rebrousser chemin et ainsi prendre la tête de l’expédition ! »
On vous en parle très prochainement en long et en large dans un article qui lui sera consacré. Sachez déjà que là aussi, on est séduits.
La fin de journée approche à grands pas et on se retrouve face à la table « Les aventuriers du rail autour du monde » qui est enfin disponible. Ni une ni deux, on s’installe pour tester la bête. VaL étant une grande fan du jeu classique, on est fort curieux de tester cette nouvelle version.
Trois changements majeurs :
– Il y a des trains comme d’habitude mais aussi des bateaux (par conséquent, 2 types de cartes « déplacement »).
– Le plateau est recto verso, une côté « Tour du monde » (où comme son nom l’indique, on joue sur la carte du monde entier), l’autre côté est consacré aux « Grands lacs » (version que nous avons testée). Le scoring est différent pour chaque face et quelques règles spécifiques s’appliquent.
– Il est maintenant possible de créer des ports sur certaines villes qui rapporteront des points bonus.
Avant tout, ça reste un aventurier du rail donc si vous n’êtes pas aficionado, passez votre chemin, cette version ne sera pas pour vous vu qu’on reste sur les mêmes bases. Le fait d’avoir 2 moyens de transport entraîne une gestion différente de l’affaire et des pioches car vous aurez le choix entre les 2 types de cartes (ça entraine quand même une quantité phénoménale de cartes en main et aussi une certaine organisation pour ne pas tout mélanger). J’adore les bateaux, trop bien. Les quelques règles supplémentaires amènent un petit plus. Les points bonus pour la route la plus longue quant à eux disparaissent. Ce n’est donc pas une révolution mais quand même une bonne édition qui ravira les fans de la série. Le prix est élevé (70€) mais l’édition est de qualité et l’illustration à la hauteur. Il finira sans doute un jour dans notre ludothèque.
En dernier et en vitesse, une partie de King Domino pour se (re)faire plaisir à la fin du festival (on allait quand même pas partir 15 minutes avant la fin).
On ne va pas se quitter là-dessus, on va quand même conclure une fois…
Le festival Jeux de NIM est donc un petit festival qui grandit, et ça, c’est bien. Il faudra maintenant se poser la question sur la suite : grandir plus ou perdurer en se renouvelant ? En tout cas, quelle que soit l’option, nous serons au rendez-vous car on sait que ça vaudra la peine d’y aller.
Quand on voit la manière avec laquelle ils ont géré le changement de formule de cette année (plus long) en étant à l’écoute de la critique positive, on sait déjà que l’année prochaine, les petites remarques de cette édition auront trouvé solutions. Et que les points positifs seront toujours au rendez-vous.
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Nicolas Jeux de NIM / Yannick Geronimo |
En tout cas, on s’est dit plusieurs fois sur le chemin du retour qu’on avait passé une super journée. En prime, y avait plein de copains. C’était vraiment une belle journée (ah, je l’ai déjà dit ?!), un dimanche comme on les aimes.
Que dire de plus que : encore bravo et à l’année prochaine.
Cowmic
Retrouvez toutes les photos ICI
(les photos sont de Cowmic, notre photographe n’étant pas présente, il a fait ce qu’il a pu :p)