Jeux belges

Duck and Cover

Envie d’un jeu très rapide, à portée de tous et qui fonctionne incroyablement bien ? Alors je te présente Duck and Cover ! C’est un jeu de cartes où à chaque tour, tu déplaces une carte Canard pour recouvrir une carte voisine (Cover). Ou bien tu peux la mettre n’import où, à côté d’une autre carte Canard (Duck).

L’objectif est de n’avoir plus qu’une pile de cartes Canard ou d’avoir le moins de piles avec le moins de malus possibles. Alors, prêt à plonger ?

La belle petit boîte

Principes de Duck and Cover

Chaque joueur a trois lignes de 4 cartes, numérotées de 1 à 12. Sur ces cartes, il y a aussi des points malus. Lorsqu’une manche se termine et que tu as plus qu’une pile visible, on compte les points malus visibles sur le dessus des piles restantes. Par contre, si tu finis avec une seule pile, ce sont des points de bonus que tu déduis des malus des manches précédentes. 5 points de bonus équivalent à -5.

Chaque jeu de cartes Canard a son propre thème !

Cartes Captain

A côté des cartes Canard qui sont illustrés de manière originale, il y a les cartes Captain qui indiquent la carte à déplacer à chaque tour. Elles ont aussi un numéro de 1 à 12. Chaque numéro est en double exemplaire. Il y a aussi une carte qui déplace la carte Canard de la plus haute valeur et une autre qui copie l’effet de la carte Captain précédemment révélée.

Les cartes Canard lors de la mise en place de départ

Le déplacement est orthogonal et a pour but de soit recouvrir une carte adjacente avec la carte indiquée soit la déplacer à côté d’une autre. Si la carte désignée n’est plus visible, on annonce « Coin! ». Si tout le monde annonce « coin », la carte Captain est mise dans une défausse.

Fin de manche et fin de partie.

Lorsqu’un joueur n’a plus qu’une pile ou lorsqu’on atteint un certain nombre de cartes Captain défaussées, on met fin à la manche et on comptabilise les points. Après 3 manches, c’est le décompte final. Celle ou celui qui a le moins de points malus,
gagne la partie !

Verdict

Duck and Cover est vraiment simple à expliquer et une partie se plie en 10 min. On pourrait croire que le jeu est complètement aléatoire étant donné qu’on dépend totalement du tirage des cartes Captain. Toutefois, il faut savoir compter aussi. En effet, il y a deux choses à retenir.

Tout d’abord, on sait qu’il y a deux exemplaires par nombre. Tu sais que tu peux couvrir certainement une carte dont la carte Captain a déjà été révélée deux fois. Ensuite, tu dois regarder les cartes des autres. Si tout le monde a quasi les mêmes cartes, les « coins » vont fuser et la partie se terminera plus vite que prévue. Par exemple, on a tendance à recouvrir les grosses cartes car elles contiennent plus de malus. Cependant, déplacer ces cartes tandis que les autres ne l’ont plus, tu gagnes des tours par rapport à eux.

Du hasard mais pas que

Il y a donc du hasard, mais il faut tenir compte de ces détails précités pour ne pas trop subir celui-ci. Bien qu’il soit simple à jouer, on se prête vraiment au jeu et on en redemande. Moi par exemple, je pense avoir perdu quasi toutes mes parties et j’en redemande, surtout lors des soirées où il reste peu de temps mais que j’ai tout de même envie de jouer.

Duck and Cover est aussi adapté pour les petits, surtout pour mon deuxième Victor, qui a bientôt 5 ans. Il aime bien jouer mais lorsqu’il n’a pas toutes les cartes en main car les règles sont un peu trop compliquées, il perd vite patience. C’est tout à fait différent de mon aîné, Gabriel. qui ne refuse jamais de jouer même si le jeu paraît trop compliqué pour son âge. Donc Duck and Cover fait partie des jeux auxquels toute notre famille peut jouer, sans exclure le petit dernier.

Fiche technique

Auteur : Oussama Khelifati
Illustration : Adrien Journel
Editeur Captain Games
Distributeur : Asmodee
Joueurs : 2 à 7
Durée : 20 minutes
Âge : 8 +
Jeu offert par Asmodee, merciekes !

Auteur / autrice

  • Jeux préférés : Bruxelles 1893, Les aventures de Robin des Bois, Dice Forge, Ninjato, tous les jeux de Shem Philips, Path of Civilization, Watergate, Parks, Riversides, Wingspan

    Voir toutes les publications Rédacteur en chef et graphiste ad interim

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